Une partition de piano, ça sert à quoi ? A lire la musique. Mais que fait-on si on a pas appris ? Pas si simple, surtout qu’il y a 2 clés, la main gauche et la main droite, et qu’il faut les lire simultanément. Ou alors, on peut lire une partition même sans avoir appris le solfège, en mémorisant des codes que l’on apprend par cœur et qui vous serviront à vous repérer très facilement sur toutes les partitions modernes, pour le piano mais aussi pour les autres instruments de musique.
Pour la petite histoire, ces codes, repris par les musiciens actuels, ont été inventés par Jean Sébastien Bach ! C’est donc très sérieux et surtout ça fait gagner un temps fou au débutant… C’est d’ailleurs tellement fort que même les musiciens professionnels, qui pourtant, connaissent le solfège, s’y sont mis également et les ont appris, les fameux codes. Alors, autant s’y mettre dés le départ, pour apprendre le piano plus rapidement (qu’avec la bonne vieille méthode de Papa), non ?
Et après quelques semaines, briller en société, devant la famille et les amis, qui me diront : « Mais, on ne savait pas que tu jouais du piano ! » Et moi, qui serai ravis de pouvoir leur répondre: « Vous ne le saviez pas ? ¨Pourtant, ça fait des années… » (Faut le faire en prenant l’air blasé bien sûr… ) Et puis, quel plaisir, de pouvoir enfin lire une partition de piano originale, et poser ses doigts sur le clavier pour la reproduire.
Encore faut-il d’abord la déchiffrer, la partition… Je lis, je joue de piano, m’amuse comme un petit fou, et je fais plaisir à mon entourage qui rêve de connaître la musique. S’ils savaient… Plutôt que d’expliquer que l’on peut facilement lire une partition, je préfère qu’ils continuent à me jalouser, un peu égoïste que je suis avec la jouissance de l’intellectuel qui reste, quoi qu’il arrive, au-dessus de la mêlée. Et c’est bien agréable…
Bon ; ça c’est pour la galerie. Mais avant ça, il y a tout de même un peu de boulot sur le clavier, et un peu de refflection face à son écran, car même si le maître a conçu une méthode faite pour contenter la galerie, il faut tout de même mériter les honneurs qui vont suivre, et ça, c’est tout de même du boulot. Je m’entends ; du travail oui, mais pas sans plaisir. Car ce moteur indispensable est presque fourni avec la méthode. En effet, on fait bouger ses endorphines dés les premières minutes du 1er cours, tant c’est expliqué avec intelligence et rythme. Il suffit de suivre les consignes, et c’est parti. Mon piano sonne. Je joue du piano, c’est magique, je vous dit ! C’est pas fini : Après le cours, il y a les exercices pratiques, les répétitions pour mémoriser autant la musique que les gestes techniques ; enfin la régularité, (pas forcément trop longtemps chaque jour), mais jouer souvent, sans jamais, (ou presque), arrêter. C’est la seul clé de la réussite. Donc si vous êtes prêt à vous astreindre à ces quelques rêgles, alors le piano et son univers sont à vous, et ce, sans aucune modération, jusqu’à la fin. Enfin, si les voisins vous faisaient des misères, sachez qu’on peut jouer du piano même quand ils dorment, en utilisant un casque. Avec tous ces arguments, comment ne pas se laisser tenter ?…
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