Après plusieurs centaines d’années et tant de générations de musiciens et d’auditeurs, après toutes ces révolutions sociétales et technologiques touchant notre rythme de vie politique, philosophique et évidemment artistique, il apparaît que le piano, même s’il a plus ou moins disparu de beaucoup de nos foyers, reste l’instrument clé, souvent à la base des musiques classiques, modernes, traditionnelles ou même avant-gardistes.
Et comme l’Homme n’en finit pas de créer, le piano mécanique a donné naissance au piano électrique, voir électronique, mais ça reste du piano. Il ne faut pas se méprendre, le piano n’a pas que des qualités ; en ce qui me concerne je dirais que son encombrement et son poids sont son talon d’Achille, le rendant compliqué, pour ne pas dire impossible à transporter.
Combien de fois aurais-je aimé pouvoir l’emmener avec moi pour les vacances, comme le guitariste certainement fou de son instrument ? Mais, à son corps défendant, le piano arrive largement à compenser cette impardonnable bévue en réchauffant l’intérieur de tout foyer d’exception, rendant son propriétaire fier de recevoir ses amis, (qui évidemment ne manqueront pas de poser leurs doigts gras sur son clavier afin de vérifier, comme si c’était obligatoire, qu’un vrai moteur rugie sous le capot !!)
Enfin, apprendre le piano sur un instrument bien choisi reste un investissement, qui, s’il ne rend pas plus riche en deniers sonnants et trébuchants, ne devrait pas perdre de valeur avec les années ; à condition de ne pas fumer à proximité, (attention au brulures !), ou de ne rien poser qui fâche ou qui tache son bois précieux…
Vous l’aurez compris, un piano à queue ou non, c’est pour la vie, et toute la famille devrait en profiter, (et les voisins aussi !), alors même que tout le monde n’en joue pas. Allez comprendre, Charles…
0
Laissez un commentaire