Jouer de la musique devait être un jeu. Ne dit-on pas en effet « jouer » du piano ? Depuis plusieurs siècles, en réalité, ça sera pourtant l’ennui pour tant d’enfants obligés d’apprendre à jouer du piano et, de manière plus générale, la musique. Le solfège est coupable, comment donc l’éviter ? Il était pourtant plein de bonnes intentions au départ, semblant indispensable, comme étant le seul langage adapté à la musique, obligatoire certes, mais qui a dit qu’il devait être si rébarbatif ?
Et pourtant, c’est bien les musiciens eux-même, et plus particulièrement les enseignants qui l’ont rendu si infâme à côtoyer. Pour quelle raison me direz-vous ? Et si c’était par snobisme ? Ou encore, par prétention ? C’est bien connu, lorsqu’on veut paraître incontournable dans une discipline, on fait tout pour que les néophytes ne la comprennent pas. D’autres corporations l’ont bien fait dans la bourse, rendant les produits financiers si compliqués que leurs clients qui n’y comprennent rien, sont de plus en plus obligés de leur confier le bébé !
Apprendre à jouer du piano
Mais revenons à nos partitions !
Ne pas parler le solfège en musique, c’est un peu comme aller au japon ou en Russie sans connaître la langue. Et pourtant, un hurluberlu génial a réussi à contourner ce fameux solfège, de manière à simplifier cette langue compliquée, peut-être pour permettre à tous de jouer. Il s’appelait Bach, Jean-Sébastien Bach. Mais qu’avait-il donc dans la tête lorsqu’il décomposa les partitions et décida de donner un nom ou plutôt une lettre à chacun des accords que composent les différentes harmonies ?
A, B, C, D, E, F, G. Du chinois, vous pensez ? Pas du tout. Beaucoup plus simple que du Chinois en fait. Évidemment, ces accords sont valables pour des cours de piano, (ou au clavier), mais aussi à la guitare, et pour tous les instruments à vent ou à cordes. Ils deviendront les 36 accords de 7ème + accords mineurs et majeurs, permettant, pour ainsi dire, de presque tout jouer. Voilà le point de départ de ce qui deviendrait la musique moderne ; mais ça, à cette époque, Bach ne savait pas encore que ce qu’il avait créé, était une révolution musicale !
A tout malheur, quelque chose est bon. Confinés, les gens redécouvrent le plaisir simple de leur instrument de musique et de se remettre au piano plus particulièrement. Quoi de mieux, en effet, que de poser les doigts sur son clavier, pour peu qu’il soit encore suffisamment accordé. Car, en ces temps tumultueux, pas si simple de trouver un apte à braver les ordres du gouvernement.
Les plus chanceux pourront donc redécouvrir les charmes de leur piano électrique ou de celui de leur petit frère ; après l’avoir dépoussiéré, ils pourront se remettre à apprendre le piano, seul, rapidement si c’est possible. Il aura fallu l’ennui de plusieurs semaines coincé à la maison pour refaire les affaires des instruments vivants, dont le piano, la guitare ou la flute devraient sortir grands gagnants.
Faire du piano, acquérir ou retrouver les réflexes, finalement, tout ça peut permettre de tenir. Car tv, internet, les jeux de société ont trouvé leurs limites… Voilà donc qui risque de faire naitre de nouvelles passions qu’il faudra continuer de pratiquer une fois sorti de l’auberge. Et rassurez-vous, c’est pour demain ! Et si vous essayiez, vous-aussi ?
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