Jouer de la musique devait être un jeu. Ne dit-on pas en effet « jouer » du piano ? Depuis plusieurs siècles, en réalité, ça sera pourtant l’ennui pour tant d’enfants obligés d’apprendre le piano et, de manière plus générale, la musique. Le solfège est coupable, comment donc l’éviter ? Il est pourtant plein de bonnes intentions au départ, semblant indispensable, comme étant un langage obligatoire adapté à la musique. Ne pas parler le solfège en musique, c’est un peu comme aller au japon ou en Russie sans connaître la langue. Et pourtant, un hurluberlu génial a réussi à contourner ce fameux solfège, de manière à simplifier cette langue compliquée, peut-être pour permettre à tous de jouer. Il s’appellait Bach, Jean-Sébastien Bach. Mais qu’avait-il donc dans la tête lorsqu’il décompose les partitions et décide de donner un nom ou plutôt une lettre à chacun des accords que composent les différentes harmonies ?
A, B, C, D, E, F, G. Du chinois, vous pensez ? Pas du tout. Beaucoup plus simple que du Chinois en fait. Évidemment, ces accords sont valables pour des cours de piano, (ou au clavier), mais aussi à la guitare, et pour tous les instruments à vent ou à cordes. Ils deviendront les 36 accords de 7ème + accords mineurs et majeurs, permettant, pour ainsi dire, de presque tout jouer. Voilà le point de départ de ce qui deviendra la musique moderne ; mais ça, Bach ne sait pas encore que ce qu’il créé, est une révolution musicale.
A partir de maintenant, plus besoin donc d’apprendre le solfège, on s’en moque. On vous donne les trucs les plus importants, et vous apprenez ce dont vous avez besoins au fur à mesure des morceaux que vous jouez. Tout est décomposé, c’est plus facile, plus rapide, et bye bye la lassitude des premières années au piano !! A étudier sans aucune modération, c’est toujours ça de pris…
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