A tout malheur, quelque chose est bon. Confinés, les gens redécouvrent le plaisir simple de leur instrument de musique, et de se remettre au piano plus particulièrement. Quoi de mieux, en effet, que de poser les doigts sur son clavier, pour peu qu’il soit encore suffisamment accordé. Car, en ces temps tumultueux, pas si simple de trouver un accordeur apte à braver les ordres du gouvernement. Les plus chanceux pourront donc redécouvrir les charmes de leur piano électrique ou de celui de leur petit frère ; après l’avoir dépoussiéré, il pourront se remettre à apprendre le piano, seul, rapidement si c’est possible. Il aura fallu l’ennui de plusieurs semaines coincé à la maison pour refaire les affaires des instruments vivants, dont le piano, la guitare ou la flute devraient sortir grands gagnants. Faire du piano, acquérir ou retrouver les réflexes, finalement, ça peut permettre de tenir. Car tv, internet, les jeux de société ont trouvé leurs limites… Voilà donc qui risque de faire naitre de nouvelles passions qu’il faudra continuer de pratiquer une fois sorti de l’auberge. Mais c’est pas pour demain…
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